CPF – Attention aux arnaques !
Retrouvez-ci-dessous un article publié sur le site www.orientation-pour-tous.fr Le Compte personnel de formation est alimenté tous les ans par votre employeur. 500 euros ou 800 euros en fonction de votre statut par an. Certains organismes de formation véreux vous appellent et vous sollicitent pour utiliser votre compte. Voici quelques conseils de vigilance. 1/ Vos euros n’expirent pas en 2021 et vous ne perdrez pas vos droits si vous ne les utilisez pas Si vous étiez salariés en 2014, vous pouvez transférer vos heures de DIF (Droit individuel à la formation) pour les transformer en euros. Pour ce faire, vous avez jusqu’au 30 juin 2021. Une fois ces heures transférées, il n’y a pas d’urgence à les utiliser. Prenez votre temps pour choisir une formation qui vous correspond. Plus d’information : CPF : ne perdez pas vos heures de DIF (Report au 30 juin 2021) 2/ Ne donnez jamais vos codes CPF (numéro de sécurité sociale, email, identification de connexion) à un professionnel dans toutes situations C’est comme pour le code de votre carte bleue, ces codes sont personnels et ne doivent être communiqués à quiconque. Aucun professionnel de la formation professionnelle ou centre d’appel n’est autorisé à vous demander ces informations personnelles et confidentielles. 3/ Pourquoi de telles arnaques ? Le but de ce type d’attaque est de voler des informations personnelles ou professionnelles (identifiant/mot de passe, données bancaires, informations d’état civil, …) pour en faire un usage frauduleux de vos droits inscrits à MonCompteFormation (usurpation d’identité ou sur-tarification par rappel d’un numéro téléphone surtaxé par exemple).Le CPF peut atteindre 5000 ou 8000 euros selon les cas, un montant très attractif pour les fraudeurs. 4/ Vous avez donné votre mot de passe, il n’est pas trop tard ! Changez immédiatement le mot de passe de votre compte CPF (via France connect) Consultez l’historique des actions et vos informations personnelles Consultez l’état de vos dossiers formation Alertez les équipes de Mon compte formation 5/ Vous avez été inscrit à une formation sans votre accord, que faire ? Si vous constatez que vous avez été inscrit à une formation à votre insu, contactez l’assistance Mon compte formation directement par courriel une fois connecté à votre espace personnel. Formulaire de contactLe formulaire de contact est disponible en pied de page une fois connecté. Pour plus d’informations sur l’alerte à la fraude cybermalveillance.gouv.fr : le site de l’assistance et prévention du risque numérique de l’état Pour signaler des SPAM vocaux : 33700.fr Pour signaler des SPAM par messagerie : signal-spam.fr Les informations CNIL sur l’usage du numéro de sécurité sociale Plus d’information sur le CPF Combien d’euros dans votre CPF chaque année ? Comment mobiliser votre compte ? Quelles formations pouvez-vous suivre ? Que se passe-t-il si vous perdez votre emploi ? Compte personnel de formation (CPF) Salarié Compte personnel de formation (CPF) Demandeur d’emploi Compte personnel de formation (CPF) agent public Compte personnel formation des travailleurs indépendants (professions libérales…) – CPF Compte personnel de formation des travailleurs handicapés accueillis en Esat – CPF Mot(s)-clé(s) : Formation
Le World Café : un outil d’intelligence collective au service des équipes
Refaire le monde autour d’une petite table en buvant un café dans une ambiance conviviale. N’avez-vous jamais vécu ces moments si particuliers ? Ces moments où vous êtes transportés et où vous viennent les plus belles idées pour aborder le monde ? Le World Café est devenu une technique d’animation très intéressante pour faire vivre à un collectif un moment fort autour de questions de fond. Les participants sont amenés à échanger par petits groupes sur des questions bien ciblées et préparées en amont, ils construisent ensemble, réfléchissent, élaborent, partagent, confrontent et enrichissent leurs idées par plusieurs tours de discussion successifs. Par le principe de « pollinisation des idées », nous parvenons à recueillir une multitude d’idées et de propositions co-construites autour d’une thématique. Charge à l’équipe d’inscrire ensuite ces pistes dans des plans d’actions opérationnels, dans leur projet d’établissement ou de service afin de donner corps à ce qui a été élaboré ensemble.
GAP et (dé)confinement – Les services sociaux et médico-sociaux en première ligne livrés à eux-mêmes
Avec l’annonce du confinement, les séances d’analyse de la pratique que nous animions au sein des établissements médico-sociaux se sont interrompues. Pour les responsables, les directrices, les directeurs, les chefs de services, l’enjeu était d’amortir le choc du confinement généralisé, de mettre en place les procédures exigées par les organismes de tutelle. Mais aussi de protéger les usagers et les professionnels contre le coronavirus, tout en ré-organisant les plannings et le travail avec le personnel présent, car nombre de professionnels ont été contraints de rester chez eux pour garder leurs enfants, pour des raisons de santé, ou tout simplement par peur… Pour autant tous ces professionnels ont puisé en eux les ressources pour faire face à cette situation aussi inédite qu’inattendue. Quel impact sur les cadres ? Ce qu’il faut comprendre c’est que le confinement s’est imposé à tous du jour au lendemain !Les directeurs et chefs de services ont réalisé, sans préparation aucune, qu’ils allaient devoir demander à leurs équipes mais aussi aux personnes accueillis, que ce soit des enfants ou des adolescents dans les MECS par exemple, des personnes en situation de grande vulnérabilité, des grands précaires accueillis dans les foyers d’urgence, des familles dans des CHRS, des personnes handicapés dans des FAM… de tous être confinés ensemble. De garder ces personnes, très souvent en situation de vulnérabilité, confinées, les contraindre aux gestes barrières… Cela a été un véritable choc ! Or ces professionnels, ces responsables qui ont tout de même l’habitude de gérer des situations difficiles (c’est un peu leur quotidien), ont été en cette circonstance soumis à un stress sans commune mesure. Les responsables, comme les équipes, ont à gérer l’angoisse des usagers. Les cadres ont à gérer les angoisses des membres de leurs équipes. Et les professionnels ont à gérer leur propre angoisse, et la crainte de ramener à la maison, auprès de leurs proches, la maladie. Alors oui ! Lorsque ces responsables, ces chefs de services ont eu la possibilité de se retrouver, même si c’est au moyen de la visioconférence, au sortir du confinement ils ont enfin pu exprimer ce qu’ils ont eu à traverser : l’extrême solitude dans laquelle ils ont traversé cette période, la culpabilité de ceux qui ont pu télétravailler laissant au front les collègues les plus exposés, la confusion des rôles et des postures devant les comportements des équipes, l’intrication du professionnel et du personnel figeant la capacité de penser, l’épuisement, la colère… Nous avons été personnellement touchés par l’intensité des sentiments exprimés et partagés, malgré la visio et par leur joie de pouvoir se parler, de pouvoir à nouveau déposer et penser à sa pratique pour repartir au-devant des équipes et des usagers.
La première course connectée pour la recherche contre le COVID 19 !
Un évènement sportif et solidaire au sortir du confinement pour unir nos forces pour la recherche contre la COVID 19. Ce sont plus de 2500 coureurs à travers la France, amateurs, sportifs de haut niveau, coureurs d’un jour, coureurs invétérés qui ont chaussé leurs baskets, arboré leurs dossards et parcouru depuis chez eux et alentours les 5, les 10, les 21 ou les 42 km et ainsi contribué à financer une partie de la recherche pour lutter contre notre ennemi sournois et invisible. Toutes les infos sur cet événement qui a eu lieu du 16 au 24 mai dernier sur http://www.lacoursedudeconfinement.fr/ BRAVO et MERCI à tous ceux qui ont participé à La Course du Déconfinement !
Boris Cyrulnik : « On est dans la résistance, pas encore dans la résilience »
09/04/2020 sur France Culture JOUR 24 | Neuropsychiatre, conférencier, et auteur, notamment de « La nuit, j’écrirai des soleils », il a étudié les processus de création littéraire à travers les épreuves de vie. Boris Cyrulnik s’inquiète d’une exacerbation des inégalités de résistance psychologique aggravées par les inégalités sociales et culturelles. Pour traverser le confinement, il prône l’entretien des liens avec les proches devenant des « tuteurs de résilience ». Il consacre sa vie à réparer les blessures des personnes dévastées par les épreuves. Enfant de parents morts en déportation, Boris Cyrulnik a forgé sa propre résilience avant d’en développer les outils qu’il transmet à travers ses conférences et ses ouvrages. Confiné, il réfléchit donc aux états psychiques des personnes dans cette situation, pour trouver les « facteurs de résilience » qui seront utiles aux autres pour dépasser cette période inédite. Trouver des outils pendant ces longues semaines d’enfermement contraint et d’angoisses exacerbées par la crainte de la contamination. Contempler, ne serait-ce qu’un instant, le bleu du ciel peut changer une vie, aime raconter Boris Cyrulnik. Il décrit comment, au moment où Germaine Tillion pensait mettre fin à ses jours dans le camp de Ravensbrück, elle a soudain était sauvée par la beauté de cette simple contemplation. Face à la beauté du ciel d’hiver, la grande résistante qui repose désormais au Panthéon renonce à ses idées noires et écrit un opéra ridiculisant les SS pour faire rire ses compagnes de baraquement. Elle décide alors de « fait rire du désespoir »en choisissant la vie. Le temps de « la résistance » C’est en ce moment, en plein confinement, qu’il définit comme une « situation d’agression psychologique » que nous forgeons beaucoup de nos propres facteurs de résilience selon Boris Cyrulnik. D’autres facteurs proviennent de la manière dont nous avons, ou non, dépassé les épreuves de nos vies jusqu’au confinement. L’auteur de La nuit, j’écrirai des soleils s’est tout naturellement plongé dans les livres pour alimenter son isolement contraint, loin des réunions de travail, enchaînements incessants de conférences et très nombreuses contributions professionnelles. « Je lis une dizaine de livres en même temps, mais là je savoure davantage, je prends le temps. […] Je réalise que le sprint d’avant n’était pas forcément nécessaire » déclare Boris Cyrulnik qui attend de voir si les changements de son rythme de vie s’inscriront ou non dans la durée et pourront, peut-être, inspirer une évolution profonde. Des inégalités sociales et psychologiques aggravées par le confinement Au cœur de sa réflexion, il y a l’accroissement du fossé social et culturel déjà présent avant, mais qui serait amplifiée par cette situation d’enferment imposé. « Les facteurs de protection » psychologique par rapport au trauma sont inégalement répartis selon Boris Cyrulnik, ce qui augmenterait l’ampleur des dégâts psychologiques pour les personnes déjà fragilisées. « Facteurs de protection » vs « facteurs de vulnérabilité » « Ceux qui avant le confinement avaient acquis des facteurs de protection, (confort matériel, culturel, affectif et familial) vont faire un effort mais ils vont pouvoir profiter du confinement pour écrire, se remettre à la guitare, pour envoyer des messages à des copains qu’ils n’ont pas vu depuis 30 ans. Ils vont surmonter l’épreuve du confinement et ceux-là vont pouvoir déclencher un processus de résilience facile. » Pour Boris Cyrulnik, en revanche : Ceux qui, avant le trauma avaient acquis des facteurs de vulnérabilité : maltraitance familiale, précarité sociale, mauvaise école, mauvais métier, petit logement, le tout étant associé… Ceux-là vont souffrir actuellement, ils n’auront pas fait ressource interne des autres, ils vont ruminer. […] Et quand le confinement sera terminé, ils seront plus traumatisés qu’avant. Donc il y a une inégalité sociale qui existait avant le traumatisme et qui sera aggravée. Les tuteurs de résilience « En échangeant quelques mots avec quelqu’un, on lui donne le pouvoir de devenir un tuteur de résilience« , selon les mots de Boris Cyrulnik (La nuit, j’écrirai des soleils). Les conversations échangées avec des proches au téléphone ou par divers messages sont un support indispensable pour préparer la future sortie de cet état « de résistance » pour atteindre la résilience pour laisser le trauma derrière nous. Ces échanges, cette manière d’écouter et de se raconter, en partageant des moments privilégiés même de loin, permettent de préparer l’après-confinement. Selon Boris Cyrulnik : « Donner un sens à une épreuve tragique c’est mettre dans son âme une étoile du berger qui indique la direction.« « C’est quand on est enfermé qu’on aspire à la liberté. » Boris Cyrulnik a étudié avec passion les liens entre trauma, liens affectifs et création littéraire. Selon ses écrits, l’enfermement peut constituer un facteur puissant de créativité. Mais il rappelle que si Jean Genet, Rimbaud, ou Baudelaire se faisaient mettre en prison pour créer en évitant ainsi les distractions de la vie, ce n’était pas le cas de Simone de Beauvoir « qui ne pouvait écrire que dans un café avec la vie autour d’elle […] Au contraire, je pense qu’elle aurait été très malheureuse en prison et que sa créativité se serait éteinte » souligne Boris Cyrulnik. « Ce n’est pas tellement le fait qui abîme, c’est la signification qu’on attribue au fait.« De nouveaux héros : les soignants « pour se sentir moins désespérés » L’émergence symbolique de ces figures héroïques obéit, selon lui, à un impératif pour la société en crise car « en temps de paix on n’a pas besoin de héros […] On a besoin de héros pour se sentir moins désespérés. » Le soignant remplit en cette période très difficile, un double rôle essentiel selon lui : tout d’abord « un rôle de soins dans la réalité » mais aussi « de nous donner de nous-mêmes une image un peu plus glorieuse.« Quand le confinement sera terminé et qu’il sera le temps de refaire société, il y aura de grands débats prédit Boris Cyrulnik qui interpelle l’ensemble des gouvernements successifs : Est-ce qu’on a le droit, est-ce qu’on a bien fait de massacrer l’hôpital pour gagner un peu de sous, pour faire un peu d’économies ? […] Je pense que ces économies de ces trente dernières années vont nous coûter extrêmement cher dans les trente prochaines années. Un changement profond après l’épidémie ? Le conférencier s’appuie sur l’exemple de l’épidémie de peste de 1348 à Marseille. Fléau
Heureux au travail ?
Le bonheur au travail
Un partenariat avec le GHR de Mulhouse Sud Alsace
GHR MSA & Nos Apartés RH
Meilleurs Vœux pour 2019 !
Une belle année en perspective
Financer son bilan avec le CPF
Le 6 septembre 2018 la loi pour la « liberté de choisir son avenir professionnel » a été promulguée, conséquences ? ==> Les dispositifs de financements connus sous les noms de « CIF, Congés bilan de compétences, Congés VAE » disparaissent … = autrement dit, le financement des formations, des bilans et des VAE ne sera plus possible de la même manière qu’auparavant ==> Les OPCA (Fongécif et autres) vont disparaitre, ils deviendront à terme des Opérateurs de Compétences. Mais pas de panique : le CPF, Compte Personnel de Formation, permettra toujours aux actifs désireux de faire un bilan de compétences, d’obtenir un financement Marche à suivre : 1. Créer un dossier dématérialisé par l’intermédiaire de son CPF, le bilan de compétences fait partie des actions éligibles. Il est possible de se faire assister dans cette démarche par un CEP, un Conseiller en Evolution professionnelle 2. Contacter l’OPCA de votre branche d’activité (en attendant de devenir des opérateurs de compétences par branche, ils restent compétents pour aider les salariés en 2019) pour solliciter un financement avec les heures (demain se sera des euros) de CPF disponibles 3. Choisir son Centre de bilan de compétences et compléter son dossier sur https://www.moncompteactivite.gouv.fr/cpa-public/ 4. Adresser sa demande de financement à l’OPCA de branche compétent
« J’ai été nourrie par ce bilan d’une grande richesse qui m’a permis de me situer »
« Le bilan de compétences a été une étape clé pour moi. Un temps de pause pour réfléchir. Prendre de la distance afin de me questionner sur mes envies, sur demain et sur ce qui m’anime. J’aime ce que je fais mais comment restée vivante dans la durée face à un boulot qui demande beaucoup de disponibilité et d’adaptation ? Comment continuer à travailler en étant en phase avec ses propres valeurs et les contraintes extérieures qui sont imposées ? Qu’elles soit budgétaires, administratives ou encore humaines. 20 ans d’expérience professionnelle, une étape de vie personnelle et un âge qui avance me décident pour cette pause. Je prends conscience du parcours effectué, de la volonté et des efforts fournis. Je regarde les compétences acquises. J’accepte de formuler ce que j’aime et finalement ce que je n’aime pas ou plus. J’entends ce qui m’est renvoyé sur ma personnalité, sur mes expériences. Parce que la confiance s’est installée. J’accueille tout ça. Je m’émeus de toucher à des envies enfouies depuis longtemps et de m’autoriser à les regarder. Je suis ravie de ce temps de réflexion proposé dans le cadre du bilan de compétences. Il a dépassé mes attentes. J’ai été surprise. Je me suis sentie confortée dans des ressentis et du coup sereine avec des choix. J’ai davantage de connaissances sur moi et plus de lucidité sur mes envies pour demain. Cela m’a permis de hiérarchiser, prioriser, ordonner. J’ai pu dessiner les traits qui me permettront d’accéder à mes désirs endormis. J’ai été nourrie par ce bilan d’une grande richesse qui m’a permis de me situer. » Témoignage écrit par Émeline, Éducatrice Spécialisée à l’issue de son bilan